Joyeux Premier Mai !
On vous a concocté tout un tas de ressources sur ce qu’est le travail, parce qu’après tout, c’est quoi le travail ?
Ces productions n’engagent que leurs auteurs, nous le diffusons pour contribuer à un débat constructif sur le sujet
Travail en cours
https://louiemedia.com/travail-en-cours
Travail (en cours), le podcast qui explore les bouleversements du travail et sa place dans nos vies. Un jeudi sur deux.
Le coronavirus et les mesures de confinement ont brutalement précipité de nombreuses entreprises dans le 100% télétravail. Beaucoup goûtent aujourd’hui à marche forcée aux réunions par visioconférence, ou à la transformation de leur table à manger en bureau improvisé.
Le travail à distance a toujours été un réservoir à fantasmes, et plein d’entreprises ont longtemps tourné autour, en se demandant si c’était vraiment une si bonne idée que ça. Selon une étude réalisée en 2019 par l’IFOP avec Malakoff Médéric-Humanis, 29 % des salariés des entreprises de plus de 10 salariés télétravaillent, de manière le plus souvent occasionnelle et non contractuelle.
On s’est demandé pourquoi, avec les technologies et moyens de communication actuels, on ne télétravaille pas davantage en temps normal – hors période de confinement, quand les choses tournent à peu près rond. Et pourquoi on a l’intuition qu’on n’allait pas vouloir prolonger ce télétravail obligatoire plus que de raison, une fois la crise passée.
LSD, la série documentaire : Le salariat n’est pas mort, il bouge encore – 2017
Has-been le salariat ? c’est pourtant 93% de la population active aujourd’hui.
Le confinement se décline différemment selon sa place dans la société
Pour le sociologue Antonio Casilli, la crise du coronavirus est révélatrice des inégalités entre ceux qui peuvent télétravailler et les employés en fin de chaîne, caissiers, livreurs ou transporteurs, dont les métiers sur le terrain s’avèrent indispensables. Malgré les promesses du tout-numérique.
Libération.fr
Après le confinement retravaillerons nous comme avant ?
Se confiner peut permettre de repenser notre rapport au travail dans sa dimension existentielle et subjective. Et si le chômage ou le télétravail étaient l’occasion de sortir du culte du chiffre et des injonctions managériales ?
Libération.fr
Après le confinement il faudra estimer le travail à sa juste valeur
Cette crise sanitaire bouleverse notre regard sur certains métiers. Les invisibles d’hier (livreurs, caissières, chauffeurs, téléopérateurs, personnel d’entretien…) apparaissent enfin comme indispensables. Comme si le théâtre du monde du travail connaissait une nouvelle redistribution des rôles.
Libération.fr
Manifeste contre le travail – 1999
Le groupe Krisis existe depuis quinze ans et publie – en dehors du monde universitaire et de la gauche traditionnelle – la revue Krisis / Contributions à la critique de la société marchande (en langue allemande). Dans le cadre de cette revue s’élabore une critique actualisée du capitalisme avec, en son centre, tout ce pan de la critique marxienne de la marchandise, de la valeur, du travail et de l’argent que le marxisme classique a délaissé.
Infokiosques.net
Le groupe Krisis propose ici un texte complet, approfondi, qui en 17 points remet en cause l’idole Travail.Traduction française féminisée.
A propos des retraites et de l’utilité à faire grève – 2007
Quelques remarques pour élever le débat dans les AG et les manifs à propos du système des retraites… Peut être utile lorsque le sujet ressort pendant un mouvement social, par exemple.
L’argumentaire part de lieux communs pour poser la question du système salarié qui implique celui des retraites.
infokiosques.net
Demain l’usine – 2008
Demain l’usine est une nouvelle extraite de Yama Loka Terminus – dernières nouvelles de Yirminadingrad , de Léo Henry & Jacques Mucchielli, paru à L’Altiplano en juin 2008.
infokiosques.net
Le droit à la paresse
« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes, les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail. »
Le droit à la paresse de Paul Lafargue reste, plus d’un siècle après sa publication, un classique de la critique du travail et de l’exploitation…
infokiosques.net
Balade sans emploi
Le texte Balade sans emploi a été initialement publié dans la feuille d’agitation anarchiste Du pain sur la planche n°5 (Marseille, février-mars 2017).
infokiosques.net